Bonjour, J'aimerais avoir les réponses aux questions à propos d'une partie du chapitre 2 du livre Le Bal d'Irène Némirovsky: Le texte : Antoinette est une adole
Français
anonyme999
Question
Bonjour, J'aimerais avoir les réponses aux questions à propos d'une partie du chapitre 2 du livre "Le Bal" d'Irène Némirovsky:
Le texte :
Antoinette est une adolescente, elle apprend que sa mère va donner un bal...
"-Est-ce que je ne pourrai pas rester un petit quart d'heure ? Un bal... Mon Dieu, ce serait possible qu'il y eût là, à deux pas d'elle, cette chose splendide qu'elle se représentait vaguement comme un mélange confus de folles musiques, de parfums enivrants, de toilettes écarlates, de paroles amoureuses chuchotées dans un boudoir écarté, obscur et frais comme une alcôve... et qu'elle fût couchée ce soir-là, comme tous les soirs, à neuf heures comme un bébé... Peut-être des hommes qui savaient que les Kampf avaient une fille demanderaient-ils où elle était ; et sa mère répondrait avec son petit rire détestable :
"Oh, mais elle dort depuis longtemps, voyons..." Et pourtant qu'est-ce que ça pourrait lui faire qu'Antoinette, elle aussi, eût sa part de bonheur sur cette terre ?... Oh ! mon Dieu, danser une fois, une seule fois, avec une jolie robe, comme une vrai fille, serrée dans des bras d'homme... Elle répéta avec une sorte de hardiesse désespérée en fermant les yeux, comme si elle apuyait sur sa poitrine un révolver chargé :
"-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ?
-Quoi ? cria Mme Kampf stupéfaite, répete un peu...
-Tu iras au bal de M.Blanc, dit le père.
Mme Kampf haussa les épaules.
-Décidément, je crois que cette enfant est folle...
Antoinette cria tout à coup, la figure bouleversée.
-Je t'en supplie, maman, je t'en supplie. J'ai quatorze ans, maman, je ne suis plus une petite fille... je sais qu'on fait son entrée dans le monde à quinze ans ; j'ai l'air d'avoir quinze ans, et l'année prochaine...
Les questions :
Un bal rêvé :
1.A quelle personne la narration est-elle menée ?
2.Par quel procédé le narratuer transcrit-il les pensée d'Antoinette ?
3.Par quelle autre expression le narrateur désigne-t-il le bal ?
4.Relevez les adjectifs qualificatifs et les participes passés employés comme adjectifs ( de "cette chose splendide" à "comme une alcôve" ) : quelle image donnent-ils du bal ?
5. "Oh ! mon Dieu, danser une fois, une seule fois, avec une jolie robe, comme une vrai fille, serrée dans des bras d'homme..."
Récrivez cette phrase de manière à obtenir une phrase verbale.
6.Indiquez le temps. le mode et la valeur des verbes :"demanderaient" et "répondrait".
Une scène familiale
7.Comparez les deux répliques qui encadrent l'expression des pensées d'Antoinette ( ""-Est-ce que je ne pourrai pas rester un petit quart d'heure ?" et "-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ? )
8."Elle répéta avec une sorte de hardiesse désespérée en fermant les yeux, comme si elle apuyait sur sa poitrine un révolver chargé"
a.Quelle est la nature et la fonction de la proposition subordonée ?
b.Quelle précision apporte-t-elle sur l'état d'esprit d'Antoinette
9.A quel mode le verbe de la proposition subordonnée (de la question 8) est-il? Justifiez sa valeur.
10. Que représente le pronom "en" dans "je t'en supplie" ? Quelle est sa fonction ?
11. a.Quels arguments Antoinette utilise-t-elle pour convaincre sa mère ?
b.Pourquoi le refus de la mère est-il aussi humiliant pour Antoinette ? Vous répondrez dans un paragraphe construit .
Réécriture :
Récrivez le passage de "-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ?" à "-Je t'en supplie, maman, je t'en supplie." comme si Antoinette et ses parents se vouvoyaient.
Ce DM est pour jeudi et je vous remercie d'avance pour votre aide.
Le texte :
Antoinette est une adolescente, elle apprend que sa mère va donner un bal...
"-Est-ce que je ne pourrai pas rester un petit quart d'heure ? Un bal... Mon Dieu, ce serait possible qu'il y eût là, à deux pas d'elle, cette chose splendide qu'elle se représentait vaguement comme un mélange confus de folles musiques, de parfums enivrants, de toilettes écarlates, de paroles amoureuses chuchotées dans un boudoir écarté, obscur et frais comme une alcôve... et qu'elle fût couchée ce soir-là, comme tous les soirs, à neuf heures comme un bébé... Peut-être des hommes qui savaient que les Kampf avaient une fille demanderaient-ils où elle était ; et sa mère répondrait avec son petit rire détestable :
"Oh, mais elle dort depuis longtemps, voyons..." Et pourtant qu'est-ce que ça pourrait lui faire qu'Antoinette, elle aussi, eût sa part de bonheur sur cette terre ?... Oh ! mon Dieu, danser une fois, une seule fois, avec une jolie robe, comme une vrai fille, serrée dans des bras d'homme... Elle répéta avec une sorte de hardiesse désespérée en fermant les yeux, comme si elle apuyait sur sa poitrine un révolver chargé :
"-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ?
-Quoi ? cria Mme Kampf stupéfaite, répete un peu...
-Tu iras au bal de M.Blanc, dit le père.
Mme Kampf haussa les épaules.
-Décidément, je crois que cette enfant est folle...
Antoinette cria tout à coup, la figure bouleversée.
-Je t'en supplie, maman, je t'en supplie. J'ai quatorze ans, maman, je ne suis plus une petite fille... je sais qu'on fait son entrée dans le monde à quinze ans ; j'ai l'air d'avoir quinze ans, et l'année prochaine...
Les questions :
Un bal rêvé :
1.A quelle personne la narration est-elle menée ?
2.Par quel procédé le narratuer transcrit-il les pensée d'Antoinette ?
3.Par quelle autre expression le narrateur désigne-t-il le bal ?
4.Relevez les adjectifs qualificatifs et les participes passés employés comme adjectifs ( de "cette chose splendide" à "comme une alcôve" ) : quelle image donnent-ils du bal ?
5. "Oh ! mon Dieu, danser une fois, une seule fois, avec une jolie robe, comme une vrai fille, serrée dans des bras d'homme..."
Récrivez cette phrase de manière à obtenir une phrase verbale.
6.Indiquez le temps. le mode et la valeur des verbes :"demanderaient" et "répondrait".
Une scène familiale
7.Comparez les deux répliques qui encadrent l'expression des pensées d'Antoinette ( ""-Est-ce que je ne pourrai pas rester un petit quart d'heure ?" et "-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ? )
8."Elle répéta avec une sorte de hardiesse désespérée en fermant les yeux, comme si elle apuyait sur sa poitrine un révolver chargé"
a.Quelle est la nature et la fonction de la proposition subordonée ?
b.Quelle précision apporte-t-elle sur l'état d'esprit d'Antoinette
9.A quel mode le verbe de la proposition subordonnée (de la question 8) est-il? Justifiez sa valeur.
10. Que représente le pronom "en" dans "je t'en supplie" ? Quelle est sa fonction ?
11. a.Quels arguments Antoinette utilise-t-elle pour convaincre sa mère ?
b.Pourquoi le refus de la mère est-il aussi humiliant pour Antoinette ? Vous répondrez dans un paragraphe construit .
Réécriture :
Récrivez le passage de "-Seulement un petit quart d'heure, dis, maman ?" à "-Je t'en supplie, maman, je t'en supplie." comme si Antoinette et ses parents se vouvoyaient.
Ce DM est pour jeudi et je vous remercie d'avance pour votre aide.
1 Réponse
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1. Réponse jarsykes
/!\ LIVRE DU PROFESSEUR - TU DOIS DONC CHANGER TES PHRASES /!\ Si tu ne veux pas que ton prof de francais se rende compte que tu as copié dedans ;) QuestIons Un bal rêvé 1. La narration est menée à la troisième personne du singulier. 2. Les pensées d’Antoinette sont transcrites grâce au discours indirect libre dans les lignes 2 à 14. 3. Le bal est désigné par l’expression : cette chose splendide qu’elle se représentait vaguement comme un mélange confus de folle musique, de parfums enivrants, de toilettes éclatantes… de paroles amoureuses chuchotées dans un boudoir écarté, obscur et frais comme une alcôve… (l. 3-6). 4. Les adjectifs qualificatifs et les participes passés sont : splendide, confus, folle, enivrants, éclatantes, amoureuses, chuchotées, écarté, obscur, frais. Ils donnent une image méliorative du bal, comme un endroit merveilleux, mais aussi mystérieux. 5. Proposition de correction : Oh, mon Dieu, comme j’aimerais danser une fois, une seule fois, avec une jolie robe, comme une vraie jeune fille, serrée dans les bras d’un homme… 6. Les verbes sont au présent du conditionnel et expriment l’hypothèse. Une scène familiale 7. Les répliques sont quasiment identiques. Le désir qu’a Antoinette d’assister au bal la pousse à insister auprès de ses parents. 8. a. Il s’agit d’une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de comparaison de la phrase. b. Elle exprime l’aspect désespéré de la demande d’Antoinette. 9. Le verbe de la subordonnée est à l’indicatif. Ce mode indique que l’énonciateur considère l’état exprimé par le verbe être comme certain. 10. Le pronom personnel adverbial en reprend rester un petit quart d’heure. Il est COI du verbe supplier. 11. a. Ses arguments sont qu’elle a pratiquement l’âge de faire son entrée dans le monde et que, de plus, elle paraît plus âgée. 62 b. Antoinette ne supporte pas d’être traitée comme une fillette. Elle aspire à ce qu’on la regarde comme une jeune femme. Elle exprime cette humiliation par la comparaison comme un bébé (l. 7). C’est pour cela qu’elle avance son âge et son aspect mature quand elle supplie une dernière fois sa mère. rÉÉcrIture – Seulement un petit quart d’heure, dites, maman ? – Quoi ? cria Mme Kampf stupéfaite, répétez un peu… – Vous irez au bal de M. Blanc, dit le père. Mme Kampf haussa les épaules : – Décidément, je crois que cette enfant est folle… Antoinette cria tout à coup, la figure bouleversée : – Je vous en supplie, maman, je vous en supplie… rÉDActIon Sujet d’imagination Critères de réussite : – la scène mêle de brefs passages de récit et des dialogues ; – le dialogue développe au moins trois arguments pertinents ou plausibles ; – le système des personnages est respecté. Sujet de réflexion Critères de réussite : – la réflexion est organisée de manière dialectique