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Question

Certains couples n'ont pas de progéniture recourent à l'adoption d'un enfant
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2 Réponse


  • Adopter, c'est transférer chez un autre enfant le besoin d'amour ressenti par un couple qui ne peut donner lui-même la vie.

    Il faut bien réfléchir à la portée d'un tel geste car il implique des conséquences définitives.

    Il faut que les parents adoptants puissent bénéficier d'un minimum de revenus stables afin d'assurer à l'enfant un contexte socio-économique favorable à son épanouissement futur.

    Les parents adoptifs doivent essayer d'agir avec cet enfant comme il le ferait avec leur propre enfant et finir par ne plus songer à cette différence pourtant capitale.

    Il faut aussi bien faire la part des choses entre l'adoption d'un enfant de chez nous ou d'un autre provenant d'un pays lointain, les problèmes liés à l'éducation ne seront pas exactement les mêmes.

    Si l'enfant est de race blanche, il faudra trouver le meilleur moment pour lui annoncer et lui expliquer sa véritable origine et, cela, en veillant à éviter tout choc psychologique, beaucoup de parents reportent longtemps cette démarche ce qui peut provoquer, en fin de compte, des tensions voire des drames.

    Ma femme et moi avons adopté une petite Coréenne ( nous avions déjà deux garçons ), nous lui avons offert notre amour, notre famille, notre nom.... elle a grandi et est entrée dans la vie.

    Aujourd'hui, elle a environ quarante-deux ans, vit seule à Bruxelles et ne travaille pas, je désapprouve totalement ses options de vie et ne souhaite plus la revoir, ma femme a su garder le contact avec elle et lui rend visite de temps en temps.

    Mon expérience personnelle d'adoption est pour moi un échec particulièrement douloureux mais mon épouse, après presque quarante ans, continue à y croire, à espérer....

    Voilà, j'espère que ces commentaires contribueront à étoffer tes réflexions.

  • J'apporte un autre témoignage de celui de Pancrinol, très émouvant. Ma fille et mon gendre, ayant des problèmes de fécondité,  ont adopté un bébé français âgé de 2 mois, qui a maintenant 4 ans. Je me trouve donc grand-père "adoptif", ce qui ne me pose aucun problème, car les hasards - et les malheurs- de la vie ont provoqué le bonheur d'avoir des frères, des soeurs "biologiques", des "demi-frères" (mot affreux, que je n'emploie jamais, comme si la fraternité pouvait se couper en 2 !) et une soeur qui n'a aucun lien biologique avec moi (faudrait-il la nommer zéro-soeur ?). Tu l'as compris, l'amour n'est pas dans le sang, mais dans le cœur.  Je ne sais évidemment pas l'avenir, mais elle restera ma petite-fille jusqu'à ma dernière heure, quoiqu'il arrive.

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